Alioune Thiam, candidat à la présidence de la Fédération d’escrime : « Je suis là pour briser le cercle vicieux »

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Alioune Thiam est l’un des trois candidats à la présidence de la Fédération sénégalaise d’escrime dont l’Assemblée générale est prévu ce vendredi à son siège. Cet ex directeur du CETUD Alioune Thiam veut briser le cercle vicieux de 16 ans.
« Ma candidature, c’est une demande de la grande partie de la famille de l’escrime qui se trouve être déçue de la gestion de la Fédération par Mbagnick Ndiaye et ceux qui l’entourent. Même si je suis comptable de cette gestion en tant que vice-président. Mais je peux m’en décharger car c’est une gestion clanique par une bande d’amies qui n’est pas transparente. C’est pour briser ce cercle vicieux de 16 ans que je suis porté par des clubs », a dit le deuxième vice-président de la Fédération.


Consultant en transport et mobilité, l’ex directeur du CETUD n’écarte pas une alliance avec l’un des candidats, Mbagnick Sène, pour sortir de cette gestion clanique.


« Je pense qu’on a intérêt à aller ensemble. C’est le cas avec Mbagnick Sène car on a envie d’arrêter ces méthodes. Alors qu’on était encore un CNG, il avait fait une fronde avec d’autres mais c’est moi qui ai retenu ces personnes en ramenant la paix. J’ai eu des préjugés favorables sur lui à l’époque et c’est fort de cela que j’ai demandé au président Mbagnick Ndiaye d’entrer dans le bureau et poursuivre. Malheureusement, je me suis rendu compte que la situation a empiré. Le président de la Fédération a voulu faire de moi un suiviste alors que je marche pour l’intérêt général. Je ne cherche aucun privilège si ce n’est permettre à des gens d’exprimer leur passion. C’est pourquoi, j’ai pris en charge les destins du club de Grand Dakar.

Le mandat de Mbagnick Ndiaye devait expirer depuis six ans mais il n’y a pas de compte rendu ni bilan financier, ça se gère entre amis. Le bilan laisse à désirer. Il y a eu des fronts comme le cas Ndeye Bineta Diongue qu’on a diabolisé et, au final, elle a eu raison sur la Fédération. Des athlètes, des techniciens, maîtres d’armes ont été mis de côté parce qu’ils ne sont pas des suivistes, c’est pourquoi je m’engage à remettre les choses à l’ordre », a-t-il expliqué.


Pour le deuxième vice président de la Fédération, voter Cecile Faye c’est faire dans la continuité. Il alerté même sur de possibles créations de clubs fictifs qui n’ont jamais participé aux compétitions régulières. « L’AG me semble pipée. 4 à 6 clubs participent aux compétitions chaque année. Mais dès qu’il y a AG, des clubs sortent de nulle part. Il n’y a pas eu de Comite directeur pour valider ces nouvelles adhésions, alors qu’aucun de ces clubs n’a participé aux compétions.

Il y a un travail à faire pour vulgariser cette discipline. Des jeunes ont développé des partenariats avec des écoles françaises qui pouvaient en tirer des revenus mais la Fédération a récupéré tout cela et en a fait du n’importe quoi. Ceux qui ont boudé parce qu’ils ne sont pas les dans les bonnes grâces du président sont prêts à revenir. Il faut aussi se battre au niveau international pour remettre l’escrime à sa place. Cecile Faye je n’aurai pas voulu avoir à croiser le fer avec Cécile. Mais elle est comptable de ce qui s’est passé, elle était gestionnaire de 2012 à 2016 et c’est à cet instant que la discipline a périclité. Pourtant, il y a de la matière, de la possibilité. Mbagnick Sène a l’escrime dans le sang, l’entregent, il peut faire un bon SG », a-t-il ajouté, promettant d’emmener la discipline au sommet une fois élu.

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