Le Tournoi de pré-qualification pour la Coupe du monde de basket féminin se tiendra du 19 au 25 août 2024 à Kigali, au Rwanda. Ce sera la première expérience pour Otis Hughley Jr en tant que sélectionneur des Lionnes. Le double champion d’Afrique avec les D-Tigers du Nigéria (2019 et 2021) a animé ce vendredi une conférence de presse au stadium Marius Ndiaye. Ce qui a été précédé hier d’une prise de contact suivie de la première séance d’entraînement.
« J’adore leur taille, certaines sont élancées et rapides. Nous devons utiliser ces aptitudes à notre avantage. Quand vous avez la taille, la rapidité et des jambes de jeunes, avec un peu d’expérience, vous pouvez être bons. Et c’est notre objectif d’en faire de bonnes joueuses. Il faut juste être patient et ne pas sauter des étapes du processus. Quelque soit la situation, l’étape 1 vient avant l’étape 2. Nous ne voulons gagner aujourd’hui, mais aussi demain et le jour suivant. C’est comme ça que ce décrit le processus », a admis Otis Hughley Jr.
Parlant des objectifs, il alerte sur le fait que l’espoir n’est pas permis pour le tournoi de Kigali. « Le premier match, ce sera contre la Hongrie, numéro 4 mondiale. La FIBA est une organisation européenne. La plupart des gens qui la contrôlent, c’est des Européens. Le deuxième match, c’est le Brésil, une équipe qui a même battu les USA. Là, il ne faut rien espérer non plus. C’est juste la bonne pratique qui nous intéresse. Le troisième, c’est Philippines, qui ont battu la Chine pour la première fois depuis 1970. C’est une bonne équipe mais il y a une chance. Il y a une chance pour gagner tous les matchs, mais pour les deux premiers, c’est vraiment infirme. C’est un bon tournoi pour nos jeunes joueuses car cela sert de préparation à l’Afrobasket. Vous allez voir nos filles jouer de manière intense. Le seul avantage qu’on a est que les équipes européennes ne viennent presque jamais en Afrique. Elles verront à quel point Kigali est joli mais nous essayerons de faire en sorte qu’elles n’apprécient pas leur présence », a-t-il ajouté
Le technicien américain dit avoir été impliqué à 100% dans le choix des 12 Lionnes. Avec la possibilité d’en avoir deux en réserve pour leur donner une expérience. Une doléance que la Fédération travaille à concrétiser. « Avoir ces deux jeunes joueuses, c’est une bonne chose mais il faut leur montrer qu’elles ne sont pas des options mais qu’elles sont là pour regarder et apprendre », a précisé le directeur technique national, Raoul Toupane.