Dr Djiby Diallo est le président de la commission sociale et réinsertion au niveau de la Fédération sénégalaise de Karaté. En marge de la Coupe du Sénégal réservée à la Petite catégorie, ce samedi, au stadium Amadou Barry, l’ex sous-préfet de Dakar Plateau est revenu sur l’importance de la pratique de Karaté, l’importance de participer à des compétitions internationales surtout pour préparer la relève.
À ses yeux, ce championnat permet de détecter de la bonne graine, de suivre ces jeunes pour en faire des champions.
« Le Karaté a des compétitions dans toutes les catégories (cadet, junior et senior), en Kata et en Kumité.
De tout temps, le Sénégal a été au-dessus africain. Aujourd’hui, l’Égypte caracole en tête, les pays maghrébins globalement. C’est parce que dans ces pays, les moyens sont mis à contribution, les Fédérations agrandies. On ne dépasse pas 15 à 16 athlètes quand on va en compétition internationale alors qu’eux partent avec 50 à 60 athlètes. Et malgré cela, nous avons des jeunes qui gagnent encore. Nous lançons un appel aux autorités pour que les moyens puissent être encore renforcés et de savoir que les arts martiaux constituent en tout cas des disciplines qui peuvent consacrer des médailles. À la veille des Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026, il faut que le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye,, le Premier ministre et le ministre des Sports fassent de sorte que la Fédération de Karaté puisse particper aux compétitions internationales », a-t-il souligné.
L’autre écueil est que la Petite catégorie regroupe des élèves et des étudiants. M. Diallo invite à les accompagner dans l’obtention de bourses et de bons de formation. Pareil pour ceux qui sont dans l’informer, dans les Daaras. La Commission sociale qu’il dirige appelle l’ensemble des pratiquants à taire les querelles et faire du Karaté une discipline fédérale. « Aujourd’hui, les têtes sont là, j’appelle vraiment un esprit de dépassement. Toutes les fédérations ont des problèmes en général mais c’est dans la discussion, le dialogue, la compréhension et l’acceptation de la différence qu’on arrivera à construire le karaté sénégalais. Et vraiment je lance un appel à tout le monde, surtout les anciens et les jeunes », a-t-il dit.