Le Comité d’organisation des quatrièmes Jeux olympiques de la jeunesse (COJOJ) poursuit sa préparation et dans ce cadre, il a été mis sur pied aujourd’hui, une Coalition durabilité – impact – héritage (SIL, en anglais). La cérémonie d’installation de cette plateforme multi-acteurs a été présidée par le président du COJOJ, Mamadou Diagna Ndiaye. A ses côtés, Ibrahima Diagne, président de ladite Coalition, qui rappelle que Dakar va accueillir plus de 3000 athlètes (hommes-femmes à part égale) autour de 35 sports, 8000 volontaires, 206 CNO (comité national olympique). Il s’agit ici de créer une dynamique pour en faire des Jeux responsables, inclusifs et économiques.
A l’en croire, le premier défi est l’appropriation de cette stratégie dans le cadre d’organes de pilotage dans une approche holistique et efficace qui tient compte des problématiques environnementales. C’est dans cette veine qu’une convention a été signée entre le COJOJ et l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) pour un reporting, une capitalisation des connaissances. Car cet événement qui regroupe 200 millions de téléspectateurs est une opportunité pour apprendre et inspirer les leaders de demain à travers des actions prioritaires : la formation et la sensibilisation autour du SIL, la gestion des ressources humaines et des plaintes, la Charte de durabilité des JOJ 2026 et le plan d’impact et d’héritage. Un premier rapport sera publié en février 2025. Il en sera ainsi chaque année jusqu’en 2027.
L’impact environnemental est pris en compte dans ces JOJ. Un bilan carbone sera dévoilé à l’issue des épreuves. La preuve d’une telle dynamique est le concept zéro déchet, la valorisation des restes alimentaires, l’érection une forêt olympique à Tambacounda, l’utilisation de moyens le transport de masse (BRT et TER). En plus de la torche olympique qui sera alimentée par de l’énergie renouvelable. Un plan de management des ressources est également prévu. Car le président du SIL est convaincu que le meilleur déchet est celui qui n’est pas produit.
Reprenant la parole, Mamadou Diagne Ndiaye a insisté sur l’impact carbone, un élément important dans le dispositif. Ce qui n’était pas une obligation car, d’après Ibrahima Wade, coordonnateur du COJOJ, pour Dakar 2026, il n’y a pas d’obligation carbone, contrairement aux JO de Paris. « C’est le président Mamadou Diagna Ndiaye qui s’est aligné sur les standards internationaux », a-t-il précisé.