Auteur de 20 buts et 5 passes décisives avec l’Etoile Rouge de Belgrade, Chérif Ndiaye respire la confiance au moment de séjourner pour la première fois avec les Lions, en perspective des matchs contre la RD Congo et la Mauritanie. L’attaquant de 28 ans se dit prêt à profiter des minutes que lui donnera le coach Aliou Cissé lors de ces chocs comptant pour les éliminatoires du Mondial 2026 de football.
L’intégration
« On a toujours eu des retours sur la sélection, qui a toujours été considérée comme une famille. Je suis arrivé sans avoir côtoyé auparavant un seul joueur si ce n’est Pathé Ciss. Mais là, on dirait que je les connais depuis des années, tellement ils m’ont accueilli à bras ouverts. Cela se voit sur le terrain. Je suis à l’aise avec tout le monde. »
Rester dans le long terme
« Il faut travailler pour y arriver. Et il n’y a pas de temps à perdre. Les minutes que j’obtiendrai en match, je donnerai le maximum. Je suis ici pour aider l’équipe à atteindre ses objectifs. Donc, je donnerai tout pour cela. Que je joue attaquant, milieu, défenseur voire gardien de but. Je suis prêt. »
Succession d’attaquants dans la Tanière
« Je n’ai pas mendié pour être ici. J’ai fait mes preuves, c’est pourquoi, on m’a appelé. Je ne peux parler pour les joueurs d’avant qui sont passés dans la Tanière. Moi, c’est Chérif Ndiaye. Je suis arrivé en pleine confiance et je vais le prouver inchallah. L’équipe nationale, c’est une famille. On est dans le même bateau. Que je marque ou que ce soit un autre, l’essentiel, c’est de prendre les trois points. On a deux matchs importants pour le peuple, pour nous. Si j’ai l’opportunité de mettre le ballon au fond des filets, je le fais. Au cas contraire, il faudra essayer de faire gagner l’équipe. »
Le système
« A vrai dire, j’ai joué dans beaucoup de clubs et dans des schémas complètement différents. Donc, que le coach joue avec deux ou trois attaquants, je suis prêt. Et quelque soit la tactique qu’il mettra en place, l’essentiel, pour moi, est de s’adapter en faisant ce qu’il demande. »
La fatigue en fin de saison
« Je suis arrivé avec une mentalité de fer. Ce qui fait que j’aurai aimé que le coach nous dise qu’on a deux mois de plus à passer ensemble. Donc, que ce soit deux semaines ou un mois, je m’en fous. Tout ce qui importe est j’ai l’opportunité d’être ici, donc je ne veux plus sortir. »
